Les bonbons de mon enfance
déc.
01
2019
Les bonbons de mon enfance
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L’Halloween est derrière nous, mais les bonbons eux sont encore bien devant! Micheline Merizzi Brault, bénévole du Centre d’archives de Vaudreuil-Soulanges, nous livre quelques-uns de ses souvenirs reliés au luxe que représentaient les bonbons dans son enfance.

« Quand j’étais petite, les bonbons n’étaient pas monnaie courante, c’était un luxe. Cependant, tout au long de l’année, des occasions spéciales nous permettaient d’en savourer.

À la Sainte-Catherine, à l’école, aux cours d’arts ménagers, on faisait de la tire. C’était à base de mélasse. On la faisait cuire puis, les mains huilées, on étirait en torsade cette pâte qu’on coupait et enveloppait en bouchées appelées papillottes. Très sucrée, cette gâterie était ingurgitée avec un risque réel de mal de cœur.

Durant les cours d’arts ménagers qui avaient lieu une fois par semaine à l’école, notre prof Marthe Beaudin nous permettait de manger des bonbons. C’était une permission extrême. On arrêtait au restaurant de M. Gaucher au coin de la rue et là, un bonbon faisait un malheur ! C’était des boules, noires au départ, qui changeaient de couleur dans notre bouche à mesure que nous les savourions. Pour un sou, on achetait trois boules. À la fin du cours, on retournait en classe, la bouche tachée.

À l’automne, maman roulait les pommes, piquées d’un bâton, dans un sirop très sucré qui durcissait sur les pommes en refroidissant. Bonne affaire pour se casser une dent, mais heureusement, je n’ai pas connu d’accident de ce genre.

À Noël, mon père achetait toujours une chaudière métallique très colorée remplie de bonbons forts et durs. Quel délice ! On avait aussi des bonbons en sucre d’orge. C’était un suçon rouge, très sucré.

Durant l’année, à certaines occasions, maman achetait de la réglisse ou encore des jelly beans, des petits bonbons pleins de sucre en forme de fèves et de toutes les couleurs. Ça collait aux dents. Maman préférait les noires qu’on lui laissait avec plaisir. D’autres fois, les poissons rouges apparaissaient, des bonbons très goûteux, bourrés de cannelle et en forme de poissons évidemment. On trouvait ça rafraîchissant. Ils côtoyaient les outils, ces petits bonbons bruns dont le nom vient de la forme.

Le comble du plaisir, c’était la boîte de Cracker Jack. Une petite boîte rectangulaire remplie de maïs soufflé, caramélisé et qui cachait un mini jouet dans le fond.

Miam miam! »

Micheline Merizzi Brault

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